27 déc. 2011

Popo

Popo, il est un peu malade. C'est le Combi; la bête au bois dormant repose depuis plus d'un an & demi sous l’appentis attenant la maison. Joint de culasse, c'est pas le bout du monde, mais ce n'est pas rien. Il coulait ses jours inutiles bien tranquillement à l'abri, débranché, jusqu'à...


Petit retour en arrière, nous sommes fin décembre  2009, nous sommes allés en famille en Allemagne. Un bel hiver, beau au sens de vrai, guère plus de - 14° au plus chaud de la journée pendant une grosse semaine, si mes souvenirs sont exacts. Il avait été un peu grognon au départ de Toulouse déjà, refaire le niveau de refroidissement au premier péage, soit quelques 40 km du départ... Puis la route - non stop pendant les milles bornes s'est effectuées sans encombre. Quant au retour, ce fut une autre histoire, avec ce froid, avec de la neige... Ah ! oui, Alban dans les quatre ans, je me souviens, de nouveau arrêtés après une cinquantaine de km, cette fois-ci, la remise à) niveau ne suffit pas, alors je grimpe le train avant sur un talus, purge du refroidissement par le radiateur, enfin bref, une petite intervention de 30 / 45 minutes - Alban fait du vélo dans la neige, il est ravi - nous reprenons la route d'un trait jusqu'à Toulouse...


Un peu plus tôt encore, nous l'avons acquis, le Popo en Allemagne, en 2001, pour déménager vers la France, car cela était plus économique, largement, que de louer pour le faire... Nous l'avions chargé, sans considération de la norme, selon les bons conseils d'un très cher ami : " tu fermes le poing, & quand ça coince entre la roue & la carrosserie, tu arrêtes..." Ainsi dit, ainsi fait, le Popo, il avait baissé de presque 40 cm ! Le fond a bien touché une fois ou deux pendant la route, mais sans conséquence. En huit ans, le Popo, i:l a avalé quelques 80 000 km, je ne sais plus combien de déménagements, les miens & bien d'autres, tout ça dans la bonne humeur & sans souci 


Donc, Popo dormait depuis longtemps à côté de la maison.
Maintenant, nous devons prochainement effectuer le trajet inverse... & comme dix ans plus tôt, déménager outre Rhin n'est pas si simple (j'entends du point de vue de notre fortune personnelle bien modeste). Alors tiens, pourquoi pas convoquer le Popo ? Entre nous, je l'adore, c'est même le seul véhicule que j'aime vraiment conduire. Là, on n'avale pas la route, elle se déguste...
Alors, une batterie bien chargée plus tard, les niveaux, deux coups de préchauffage, il démarre au quart de tour.
D'ici quelques jours, nous sauront si nous nous séparons, ou si un joint de culasse refait, il prendra la route pour Hambourg. J'en rêve déjà... Il faudra liquider bien des choses ? Bah, l'essentiel est ailleurs, quelque part où nous ne sommes jamais allé, où nous n'irons jamais, mais vers lequel je tendrai encore & encore...

3 commentaires:

  1. :)

    ...et moi aussi j'en ai des souvenirs de combi... En particulier un trajet épique vers la Creuse !

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  2. Je confirme, il nous a aussi déménagés le Popo, de Toulouse à Pechbonnieu, au moins là!

    PS : puis-je proposer à l'instit d'Alban de lire ce beau message? Oh, juste les cinq dernières lignes suffiront!!! ;)

    PS2 : tant qu'à me détester à cause de ce que je viens d'écrire, autant signer des initiales d'un ami que tu n'invitas jamais réellement à ta table!

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  3. Je ne savais pas qu'il s'appelait Popo. Mais Ooooh oui,je me souviens de lui pour les déménagement et autre, mais aussi pour les sorties que l'on a fait en sa compagnie. Toujours de bonne humeur, quelque peur pour sa santé mais Popo est bien robuste et pour cela il peut te remercier aussi car tu le chouchoutes bien. Heureusement qu'il était là pour être ensemble sur la route et ainsi que son grand confort. Des souvenirs inoubliables grâce à lui, alors je lui souhaite qu'il vous accompagne encore pendant longtemps à vos côtés.
    Kris

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