elle ne me l'aurait jamais demandé
je ne lui en ai pas parlé
Marions-nous ! & nous voici embarqués
dans je ne sais quel train de nuit pour
la fameuse cité
le train me dorlote mieux que cette nounou
que je n'ai jamais eue une chanson
me traverse l'esprit
toi........jamais eu.............
ce que nous aurions fait ensembleeeeeeeee...
il pleuvait il faisait doux ce matin
des années avant nous elle racontait dans un livre que c'est la ville de la puanteur
elle n'y avait pas perdue sa virginité qui s'enfouissait dans ses souvenirs
& autres jupons comme on en portait alors
elle y avait rendu sa liberté sa vie
de femme allait ressembler à ça
à des pierres magnifiquement taillées empilées sur des arbres morts
& non moins magnifiquement rongées par l'eau le temps ou la misère
sa beauté allait dépendre des poètes
prions qu'il aient du talent & pas trop de fortune pour se saoûler
la pluie d'une ville lacustre
doit bien dissimuler quelque vertu
Mais qu'est-ce qu'on fout là !?
nous n'avions déjà plus rien à nous dire la mauvaise humeur
sait être avare de mots
nous avons sacrifié malgré tout
à la tournée romantique en gondole
ne me demandez rien j'avais de l'eau plein les yeux les vêtements à essorer & tutti quanti
heureux si nous n'y gagnons pas une quelconque mort cela fera des souvenirs au survivant
elle espérait je crois
quelque bal en costume froufrous & le loup
folle dentelle alcool à tue-tête sur le chemin de l'hôtel le bruit des talons pourquoi pas
& j'ajoute quelques violons
on se mordille les lèvres
mais j'accompagnais une inconnue de semblable attrait la chaleur était douce
j'avais raison
j'ai oublié qu'il pleuvait toujours
est-ce donc cela l'amour véritable
j'avais confondu les robes nuptiales
il faut qu'un autre en fasse autant pour satisfaire ma femme
& laver ma honte
nous sommes repartis chacun de notre côté
moi je suis resté encore quelques jours
à condition de ne pas y penser on pouvait bien s'amuser
hier soir j'ai tout abandonné j'ai repris
le train
& la routine lumineuse de ma vie
ma femme avait déménagé avant mon retour
changé les serrures
elle devait être avide de sa liberté un mot dans une enveloppe
scotchée sur la table de cuisine oubliée sur le palier
n'expliquait rien
elle me rendait mon nom
parmi quelques insultes
j'avais dans ma poche une sorte de canot en plastique
le voyage somme toute n'avait pas été vain
je me suis endormi dans l'escalier
pour Christiane B.
Dîtes, la troisième photo, elle n'aurait pas été prise à Nantes par hasard ?
RépondreSupprimernantaise ?
RépondreSupprimer2ème & 3ème du côté de l'Erdre à Nantes...
Oui, nantaise, et cette façade représentant les feuilles et arbres m'a toujours beaucoup interpellée ! J'y passe quotidiennement devant car je préfère toujours prendre la route qui longe l'Erdre. et je ne me suis encore jamais arrêtée pour la photographier. Quand je l'ai vue ici je me suis demandée s'il était possible qu'elle existe ailleurs !
RépondreSupprimerCa me plairait de voir d'autres photos de Nantes à l'occasion. J'aime voir cette ville sous le regard d'autres !
quelques unes ici
RépondreSupprimerhttp://picasaweb.google.com/leno.b44/Lieux?authkey=Gv1sRgCJ_jlLag65CbRw#
Merci pour le lien !
RépondreSupprimer