29 avr. 2011

vanités




coule l'encre


lignes de vivre


usage de la main


la marche & le repos


le pied nu



la capsule



attendre le froid


l'écorchure


empilement du poids de l'homme


la cendre


 nos écritures
incertain temps restent
qu'emporte
le vent ?  sous la poussière
rouge braise
le geste s'immobilise impossible
à oublier





qu'ai-je appris des ivresses ?
sinon quand elles cessent
je n'en peux plus de vivre
je me laisse
encore quelques livres
quelques bières & mon tabac

le corps s'écrit
le temps efface
l'un l'autre unis
l'instant d'une vie


2 commentaires:

  1. Génial cet état des lieux… corporel. J'aime beaucoup le choix de l'exposition. Nicolas.

    RépondreSupprimer