23 juil. 2011

Grand galop de carnaval



Les bouches purgées des mots
laissaient lalala la les voix , Aux mains les caprices
des caresses au diable l’avarice Tout finissait
dans un grand lit aux balustres si douces et barbelées
qu’on partageait bien avant les soupirs du
coeur nos sangs




Des hommes nus habillés de femmes
qui n’osaient entre nos mains
que des rires et des sourires
Et nos larmes elles étaient bues
par les autres L’amertume rappelait
la bière la couleur le café




Un bel enfant nu au Bal des Pendus
sans descendre du ciel dansait
Ainsi m’apparut pour la première fois
le macabre des anges D’une flamme
je fis feu les rires en carton
ont mal masqué la détonnation




La soie blanche souillée de la nuit
tremblait encore Dans un cauchemar il faut
pour ne pas voir ouvrir les yeux
mais insensiblement l’ombre plus lourde
que le miracle enfonce dans le regard
un nouveau monstre qui nous ressemble exactement


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire